Description
La cartographie ancienne des stations lacustres neuchâteloises est particulièrement abondante et diversifiée. Le premier lot de documents est lié aux interventions qui ont suivi la découverte des stations lacustres en 1854. Le deuxième ensemble, fondamental pour le report topographique de ces gisements, a été élaboré après la première Correction des eaux du Jura, qui abaissa par paliers, entre 1876 et 1879, le niveau moyen du lac de Neuchâtel de 2,7 m – ce qui permit aux archéologues d’arpenter à pied sec des gisements jusqu’alors submergés.
L’analyse de ces documents anciens, assortie par une relecture des documents récents, a été finalisée dans le volume 45 de la série Archéologie neuchâteloise « A la poursuite des stations lacustres neuchâteloises : un siècle et demi de recherche et de fouille ». Dans cet ouvrage, les plans ont été publiés de manière à présenter par transparence l’état topographique actuel afin de faciliter leur interprétation. Dans ce contexte, le support papier n’autorise bien évidemment pas l’accès à l’état originel des documents.
Le numéro 5 d’Archéologie neuchâteloise numérique a pour but essentiel de pallier cet inconvénient, tout en permettant une diffusion optimale de ces documents généralement uniques et d’accès parfois difficile, en particulier en raison de leur extrême fragilité (support sur papier acide). C’est pour ces raisons que les documents reproduits à l’échelle du 1/12 500, voire au 1/5000, sont présentés avec une résolution maximale (1200 dpi ou ppp), même si, dans de nombreux cas, une résolution de 600 dpi aurait été suffisante. En revanche, c’est cette dernière qualité qui a été retenue pour des cartes qui ont déjà fait l’objet d’une publication, tels les extraits de l’Atlas Siegfried ou de la Carte nationale au 1/25 000.
Le choix du 1/12 500 résulte du fait que les fonds de carte dans cette série de travaux sont constitués par la Carte nationale au 1/25 000 dont les longueurs ont été doublées (1 km correspond ainsi à 8 cm à l’écran en affichage 1/1).
Un tableau, porté en annexe, mentionne la rotation à effectuer pour chaque document afin que ce dernier soit orienté au nord ; il mentionne également la coordonnée de son angle inférieur gauche.
A l’exception des plans de pieux des anciennes fouilles de Saint-Aubin-Sauges/Port Conty, les pilotis ne sont pas présentés ici, car ils n’ont généralement pas fait l’objet de superpositions de calques, ou proviennent de publications existantes et disponibles.